15. Pedro Cabrita-Reis. Venise 2013.
Pedro Cabrita Reis. Portugal– : « A remote whisper « au Palais Falier
Cabrito Reis investit des architectures vides et abandonnées. Avec trois matériaux de base ( poutrelles en acier brossé, câbles souples et noirs, longs tubes blancs de néon ), il recrée de nouveaux espaces soulignant ou perturbant le lieu choisi. Lignes de force, tensions, ruptures… il faut du temps à l’oeil pour appréhender le dispositif, suivre les parcours proposés par les courbes noires emmêlées, les droites blanches scintillantes, les bandes argentées réfléchissantes.
Peu à peu le lieu prend vie, se charge . Les lignes deviennent traces de mouvements et d’actions passées. Temps d’arrêt et de silence entre deux périodes de bruits mêlés et d’activité intense. L’artiste nous aide, sème quelques indices : combinaisons de travail pendues, casque de chantier , carafes d’eau , écheveau de fil électrique abandonné au sol.
A mes yeux de plasticienne, ce travail de Pedro Cabrita Réis est le plus intéressant de la Biennale avec l’oeuvre bouleversante d’ Anri Sala (« Ravel, Unravel ». France ) qu’il est absolument impossible de présenter dans ces pages sans la vider de l’essentiel.
Pour ceux qui le souhaiteraient, un lien cependant vers un court extrait :
http://www.youtube.com/watch?v=VtdOpftfMtc
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